Samedi dernier s’est déroulée la quatrième conférence de district 2001-2002 du Rotary. Après la prestation du Choral armentiérois, une conférence-débat menée par le sénateur Jacques Legendre, secrétaire général de l’assemblée parlementaire de la Francophonie, a été donnée.
Le débat avait pour thème :« La langue française a-t-elle un avenir ? » Paul Froissard, journaliste, a animé la discussion entre les personnalités telles Bernard Cerquiglini, délégué général à la langue française ; Bruno Dewaele, champion d’orthographe ; Daniel Bracquart et Denis Gervais, délégué général du Québec aux affaires francophones.
Jacques Legendre a introduit le débat en se demandant comment on pouvait douter de l’avenir de la langue française. Dans une première partie, il a tenu à montrer que la langue est au coeur de notre culture et que l’on peut se poser la question de la place de la langue française dans notre société. Il a défendu l’originalité de notre langue en montrant qu’elle fait partie des dix langues les plus parlées dans le monde, qu’elle appartient à une organisation, la Francophonie.
Il a néanmoins montré que le français avait des prédateurs : le problème étant la place de plus en plus imposante de l’anglais à la fois dans nos modes de vie, notre culture ou notre manière de communiquer. Il ne renie pas la langue de Shakespeare mais tient à préserver l’intégrité de la langue française en espérant que les français aient l’envie de parler cette langue. Il a repris à cet égard une phrase de Boutros-Gali, directeur général de la Francophonie, à savoir « l’usage d’une langue signe un rapport de force ».